Test Garmin Fenix 5X Plus : la montre connectée des sportifs exigeants

Avec la Fenix 5X Plus, Garmin, le leader mondial des produits de navigations, promet la montre multisports la plus complète du marché. S’il est vrai qu’elle dispose d’un électrocardiogramme, de toutes les fonctions multisports et de la plupart des fonctionnalités d’une montre multisports classique, chacune des montres de la série Plus est également équipée de données cartographiques optimisées pour une navigation et une géolocalisation.

Côté vie de tous les jours, sa capacité de stockage de 500 titres musicaux, de la fonction de paiement sans contact Garmin Pay et de la fonctionnalité Pulse Ox de détection de la saturation en oxygène dans le sang, vous tirerons de l’embarras. Pat the roc a eu l’occasion de la tester pendant plus de 2 mois dans toutes les conditions.

La marque américaine Garmin est l’une des premières à avoir cru dans la démocratisation des systèmes de navigation. Fondée à la fin des années 80 par Gary Burnell et Min Kao (Gar et Min), elle commercialise dès 2003 son premier modèle de montre GPS, la 101. La très forte demande l’a conduite à développer de nouveaux modèles et à élargir les sports ciblés, comme la natation, le cyclisme, le triathlon,…

La Garmin Fenix 5X Plus, affiche un impressionnant et robuste écran de 51mm de diamètre. Son poids est à la hauteur de ses dimensions avec 96g affichés sur la balance. Son look est résolument sportif et classe. Son colori noir lui permet d’être passe-partout, à porter aussi bien avec un costard, qu’avec son short et ses baskets. Le modèle que j’ai testé est fourni avec un bracelet en silicone particulièrement confortable. Bref, j’adore ! la Fenix a vraiment du style !

L’écran ne dispose pas d’un retro-éclairage automatique et n’est pas tactile. Pour l’éclairer et naviguer, il faut pour cela utiliser les 5 boutons qui figurent de part et d’autre de l’écran. Après quelques minutes, on comprend facilement la fonction de chacune de ces touches et on accède sans difficulté à la liste impressionnante des applications. La prise en main s’effectue très facilement grâce au téléchargement de l’application Garmin Connect. Dès la première utilisation, il faut prendre soin de bien renseigner ses données personnelles pour que les informations fournies soient les plus fiables possibles : âge, sexe, poids, taille et niveau son niveau d’activité physique. Une fois terminé, il ne me restait plus qu’à la tester pendant 2 mois. Je l’ai utilisé lors de séances de running, natation, vélo et musculation.

La fonction certainement la plus utilisée concerne la Course à Pieds, of course ! La montre dispose de fonctions très complètes. Il est possible de planifier ses entrainements via Garmin Connect, voir même de télécharger des plans disponibles sur d’autres plateformes. Cette fonctionnalité m’a été précieuse puisque j’ai pu créer des plans complets, appréciable notamment pour les séances de fractionné. Pour les adeptes de Strava, l’application course à pieds est compatible et permet d’accéder à Strava direct dès-lors que vous disposez d’un compte Premium.

En course, l’alarme peut être configurée en fonction de la fréquence cardiaque et beaucoup de fonctions automatiques sont paramétrables (tours, distances, calories, temps,…).

La Fenix 5X Plus permet d’accéder à un grand nombre de données, la distance, l’allure, la cadence, le rythme cardiaque, ou encore l’altitude, VO2 max, effets sur l’aérobie et l’anaérobie…. On peut y associer la ceinture HRM4-Run ou le Running Dynamics Pod qui permet en outre de bénéficier d’informations sur l’oscillation verticale, le temps de contact avec le sol, le rapport vertical, la longueur de la foulée, ou encore l’équilibre gauche/droit du temps de contact avec le sol….  A chaque fin d’entrainement, l’écran de la montre affiche le temps de récupération nécessaire, les calories brulées, le temps estimé en course du 5k, 10k, semi et marathon.

Les informations fournies sont fiables et complètes. Dés-lors que l’on prend le temps de s’y plonger, elles constituent un outil incroyable pour le développement des performances et ainsi ajuster son entrainement en fonction de ses objectifs. Elles s’affinent au fur et à mesure de leur utilisation et deviennent de plus en plus précises. J’ai également utilisé la Fenix X5 Plus lors d’entrainements sur tapis. Après un premier étalonnage, la distance estimée est très proche de la distance parcourue affichée par le tapis. Bluffant !

La fonction natation est également précise. Le calibrage s’effectue lors la première séance en indiquant la longueur du bassin. Il également possible de programmer ses séances, ce qui est particulièrement utile dans le cadre d’un entrainement de prépa pour un triathlon. Une fois dans l’eau, la montre détecte le type de nage (brasse et le crawl), affiche les mouvements et les longueurs. Elle devient moins efficace dès lors que l’on nage sans les mains ou lors des changements d’allure. Je n’ai pas testé la montre en mode eaux vives qui combine accéléromètre et GPS.

Le mode vélo est également très complet. L’affichage est similaire à celui de la course à pieds. L’écran est modifiable et permet d’afficher à souhait la vitesse, l’allure, la durée, la distance, le dénivelé, l’altimètre ou les pulsations cardiaques. On peut utiliser la Fenix 5X Plus comme navigateur ; mais ce n’est pas évident de pédaler les mains sur le guidon et suivre la cartographie à son poignet. Aussi, le plus conseillé est d’attacher sa montre au guidon et d’utiliser dans ce cas la ceinture cardio. Pour les plus férus, La Fenix peut aussi être couplée à un capteur de puissance, comme le Vector de Garmin.

J’ai beaucoup utilisé le mode musculation. Une fois activée, vous pouvez suivre la durée et les pulsations cardiaques. A chaque série, il convient d’appuyer sur le bouton d’activation. La montre déterminera le nombre répétitions en fonction du mouvement des bras. A la fin de la série, il faut de nouveau appuyer sur le bouton pour indiquer que celle-ci est terminée. Le temps de repos s’affichera alors. A la fin de chaque série, on a la possibilité de modifier le nombre de reps et surtout d’inclure le poids soulevé. Le résumé de la séance figurera sur l’application Garmin Connect. Beaucoup des exercices sont automatiquement détectés, comme le développé couché. Mais d’autres ne le sont pas, et on la possibilité de modifier l’exercice sur l’appli. Il est évident que les exercices pour les jambes (autres que les squats) ou les exos en unilatéral ne peuvent pas être détectés. Mais la possibilité d’apporter les modifications via la montre ou l’appli, permet d’établir son carnet de musculation de façon très complète et suivre ainsi ses progrès.

La Fenix 5X Plus offre, selon Garmin, une autonomie pouvant aller jusqu’à 20 jours en mode smartwatch, 33h avec le GPS activé et jusqu’à 13 heures en mode GPS et musique. Le mode économie d’énergie UltraTrac permet d’accroitre encore plus cette autonomie. Je l’ai chargée tous les 5 jours, en m’entrainant 1h30 à 2h quotidiennement. Au terme du test, nous constatons que l’autonomie est tout à fait raisonnable au regard de la quantité de fonctionnalités et de données fournies.

Je ne pouvais pas terminer ce test sans essayer le mode navigation/ cartographie. Naturellement, c’est un de ses points forts puisque Garmin est le leader mondial sur ces technologies. De série, elle dispose d’une carte Europe de l’Ouest et de L’Est qui tout à fait suffisante pour les runs, trails, randos et sorties en vélo. Il bien sûr possible de télécharger des cartes plus précises ou d’autres zones géographiques. L’écran m’a semblé suffisant et lisible. Cela permet surtout de ne pas trimbaler son Smartphone, encombrant notamment lors des séances runnings.

Nous validons l’affirmation du constructeur, la Fenix 5X  Plus est certainement la montre multisports la plus complète du marché. On en oublierait presque qu’elle est aussi une smartwatch qui permet de recevoir les notifications de messages, décrocher les appels, suivit du nombre de pas ou du sommeil, trouver son téléphone et même surveiller le niveau de stress. L’application Garmin Connect complète parfaitement son utilisation avec un accès à un nombre considérable de personnalisation et de données. Elle s’adresse aux sportifs à la recherche de performance ou aux plus geeks d’entre eux. Elle est devenue mon partenaire quotidien à la ville comme au sport et j’aurai désormais du mal à m’en passer. Mais ce bijou n’est pas à la portée de toutes les bourses : un peu plus de 800€