Le nom Paul Jacolet ne vous dit peut-être rien mais sachez que c’est le plus illustre français au pays du soleil levant, en effet il fût l’un des rares occidental de son époque a avoir passé toute sa vie au Japon. Formé par les maîtres en la matière depuis sa plus tendre enfance, Il n’a pas chômé à mettre ses connaissances en pratique, il a même poussé sa contribution jusqu’à renouveller l’art de l’estampe, Ukiyo-e, après avoir débuté en tant qu’aquarelliste. On ressent cette influence dans l’audace de ses couleurs et l’originalité des sujets traités dont les portraits et les scènes de vie quotidienne du Japon, de la Corée, de la Mandchourie, Mongolie et la Micronésie.
En exil forcé dans les terres pendant la période de guerre, il fait une pause artistique et ce n’est que sous l’influence de G.I américains, qu’il reprend du service en 1946, son succès dépassera alors les frontières du Japon pour arriver jusqu’en Australie et en Amériques sans jamais toutefois atteindre les côtes françaises (sa première exposition dans notre pays remonte à 2011 à la Bibliothèque Nationale de France). Le public étant à jamais touché par sa démarche quasi ethnographique.
La Maison de la culture du Japon à Paris expose actuellement une collection d’une centaine de gravures sur bois réalisée entre 1934 et 1960 année de sa mort.