Paris city breakers

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Les plus jeunes ne le savent peut être pas mais les années 80 ont été un berceau pour la culture musicale. C’est notamment à cette époque que que le Hip hop et la musique électronique ont atteint leur pleine mautrité.

A chaque courant musical correspondait un dress code. Prenons le Hip Hop, la tenue du parfait B.Boy se composait d’un couvre-chef Kangol, de chaînes en or torsadés, d’un jean Lee et de basket PUMA. Et oui, les ancêtres de la fameuse Clyde, les Suedes, sont les chaussures cultes de toute une génération.

Elles sont certainement après les Chucks, les premières sneakers à avoir été plébiscitées par la rue, à une époque stade et bitume ne fricotaient pas ensemble. Elles étaient l’emblème de tout un mouvement, adoptées par les taggeurs, adoubées par les danseurs, adulées par les DJ’s et encensées par les M.C’s

A l’heure où Puma relance ce modèle mythique, le magasin Mita leur rend leurs lettres de noblesse. Il faut savoir qu’en matière de laçage, ces chaussures se portaient avec des lacets king size. Détail qui n’a pas échappé aux japonais qui ont transformé le logo Puma en fat lace.

Le pack consiste en 3 couleurs rouge, jaune et noir. Ironie du sort, aucune de ces chaussures ne comporte de lacets, un systême élastique permettant de maintenir le pied à la semelle. Et c’est là que la touche nippone est sans égale, car c’est comme ça que les gros durs de l’époque les portaient.

Mita nous ramène à l’époque où les gros lacets n’étaient pas forcément de mêche avec les languettes de chaussure.

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