I GOT NEXT

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LorenaF

C’est devenu une tradition maintenant, l’été n’est pas encore terminé que les salons nous présentent les collections de l’année suivante.

Précurseur en matière de tendance de mode, WHO’S NEXT attire plus de 40000 détaillants et curieux. En gros, sur le salon c’est plus de 700 marques représentées, du streetwear aux classiques, en passant par les jeaneurs tout le panel de mode urbain y est couvert. A l’instar de son cousin germanique WHO’S NEXT mise sur une sélection exclusive, organisée en 5 grands univers de création :

  • Fame : Les créateurs de renom
  • Fresh : Les jeunes créateurs
  • Private : Les marques leaders du prêt-à-porter
  • Fast : Le temple du streetwear
  • Face : Le coin des 15/25

Toujours à la pointe de la mode, ce qui est sa fonction première, le salon accueillait les chalands avec une exposition rendant hommage aux 10 ans de la griffe de Didier Ludot. Pour l’occasion une trentaine de « petites robes noires » qui ont marqué l’histoire de la couture furent suspendues dans le hall d’entrée, le tout mis en musique par Béatrice Ardisson.

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Bizarrement, c’est la couleur qui est était à l’ordre du jour. Des couleurs et encore des couleurs partout sur les affiches, au défilé et sur toute la déco.

Passées le premier tour de reconnaissance, le filtrage entre le bon et le moins bon est vite fait. Contrairement à nos habitudes ce n’est pas uniquement dans le Fast qui a retenu notre attention mais bien dans les 5 univers. Preuve s’il en est besoin, que le salon dans sa globalité relève la tête et s’est forgé une nouvelle identité.

Quoiqu’il en soit, le chiffre 5 nous a inspiré, voici donc une liste de nos 5 chouchous:

Sans conteste, Joséphine Gravis est le coup de coeur de cette édition.

La demoiselle de Rennes mélange futurisme rétro, mode letterman et sportswear chic à la Française. Résolument bloquée dans une autre époque, la ligne s’habille en bleu, blanc, rouge en l’honneur de la culture mods et assemble des formes simples et géométriques.

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Piochant aussi dans l’Angleterre jeune et populaire, voici qu’Harrington reprend du poil de la bête. On ne présente plus cette marque et son blouson mythique qui ont fait le bonheur de tous les courants musicaux en Europe des années 60 à 90.

Sachez toutefois que la collection est très étendue et reprend toute l’imagerie skins qui a fait sa renommée avec les vestes, pulls et gabardines flanqués de l’union jack.

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JNBY nous vient de l’autre côté du globe, de Chine plus précisement. Très connue en Asie, la marque implantera bientôt ses collections épurées et androgynes sur le marché français.

JNBY

My Face ou comment élever le niveau culturel de la mode.

Ce collectif français introduit un peu d’art dans le monde de la fashionerie. Pour faire court, des oeuvres d’artistes pluridisciplinaires sont réunies dans des packs comprenant tirages photo numérotés, des T-shirts et clef U.S.B.

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On finit cette rétrospective internationale avec une marque japonaise. Qui savait que les samouraïs portaient des boxers?

Cela n’a pas échappé aux créateurs de SIDO, qui se sont inspirés de ces caleçons préhistoriques. Ils ont étudié pendant cinq ans l’art de fabriquer des sous-vêtements et développé une nouvelle matière qui mélange le coton et la gaze médicale, ce qui, nous promet-on, évite tous les problèmes de transpiration ou d’irritation…

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Comme cela a été dit plus tôt la couleur était à l’honneur de cette édition Printemps/Eté 2009, mais cela ne transparaît ni dans les collections, ni dans les tendances de 2010.

Même si les marques se font sages, vous pourrez toujours vous pavaner dans vos ensembles gris souris une bouteille de vitamin water à la main, pour relever le tout!