Paris 2024 arrive à grand pas. Fans de l’olympisme que nous sommes nous ne pouvions rater l’occasion. Aussi nous nous sommes associés avec crescendo management afin de vous présenter quelques profils atypiques qui risquent de marquer ces J.O.
Premier stop, à la rencontre du volleyeur Kevin Tillie.
Crédit photo : Daniel G. Baud
Salut, peux-tu te présenter en quelques phrases ?
Je m’appelle Kévin Tillie. Je suis un joueur pro de volleyball. J’ai la particularité d’avoir fait mes études grâce au volley, en évoluant en NCAA. Je vis en Pologne, à Varsovie, une partie de l’année qui est l’un des gros championnats dans mon sport. J’ai aussi accumulé pas mal de sélection en Equipe de France, avec un joli titre Olympique à la clé, il y a 3 ans.
Comment as-tu découvert ta discipline
Chez nous, le Volley c’est de famille. Mon père évoluait en équipe de France de volley tandis que ma mère représentait les Pays-Bas. J’ai baigné dans ce monde depuis tout petit.
Quel est le plus grand défi que tu as du surmonté sportivement parlant ? Ressens-tu une pression particulière avant les Jeux ?
Je dirais qu’il a fallu me détacher de l’étiquette « le fils de ». Mon père a été un joueur important et le sélectionneur de l’équipe de France victorieuse aux JO. Pendant des années, j’ai forcément perçu principalement comme le fils de Laurent Tillie. Il a fallu beaucoup de travail pour montrer ma personnalité et mes qualités de joueur. Je pense avoir réussi à le faire au fil des années, mais ça n’a pas toujours été évident.
Les JO à la maison ça n’arrive qu’une fois dans une vie. Évidemment, ça implique une certaine pression, mais ça reste une bonne pression, c’est très motivant de pouvoir défendre notre titre olympique devant notre public.
Quelle est ta vie en dehors des terrains ?
C’est le côté papa qui prend beaucoup de place désormais. Notre calendrier sportif est très dense et implique beaucoup de déplacements, donc dès que je peux je profite de ma petite fille au maximum. Je l’emmène régulièrement faire des balades à vélo ou au parc.
As-tu une passion cachée ?
J’ai toujours été passionné par le basket. Mes deux frères sont basketteurs professionnels. On joue ensemble dès qu’on peut sur les inter-saisons. J’ai également un petit faible depuis plusieurs années pour les chaussures de sport et les montres.
Quel à été le déclic
Les chaussures c’est simple, c’est mon outil de travail ! J’en porte aux entrainements et en séance de musculation. A mesure que je découvrais de nouveaux modèles, j’étais toujours plus conquis par leur design et leur confort. J’ai plus tard développé une passion pour les sneakers également.
Concernant les montres, ça faisait déjà quelques années que je m’y intéressais. Ma collaboration avec Bell & Ross m’y a un peu plus sensibilisé. J’ai eu la chance de découvrir grâce à eux la complexité des savoir-faire que ça demande.
Que représente la mode pour toi ?
Je pense que la mode permet de révéler sa personnalité au premier abord.
As-tu une marque préférée ?
J’aime beaucoup Adidas. Je ne vais pas vous mentir, c’est aussi la marque qui m’équipe depuis des années.
Comment décrirais-tu le lien avec eux ?
Je trouve que c’est une marque qui sait se réinventer. Ils ont trouvé un bel équilibre entre Sport Technique et Lifestyle. Parfois ils me challengent sur des articles qui sortent de mes standards. J’adore, ça fait évoluer mon style.
Tu as des adresses shopping à partager
Je passe dès que je peux au Adidas Store des Champs-Elysées. C’est là qu’il a le plus de choix. Pour les sudistes, j’aime beaucoup faire du shopping à Cap 3000, un centre commercial moderne près de Nice.
Veux-tu nous partager une cause qui te tient à cœur ?
Il y a 2 ans, mon frère a été diagnostiqué d’un cancer des testicules. Il a subi un traitement assez lourd pour s’en sortir. , Grâce à ça, il a pu retrouver les parquets cette année. C’est une période qui m’a beaucoup bousculé. J’ai réalisé l’importance de sensibiliser le plus grand nombre à passer les tests pour prévenir ce genre de maladies chez les hommes et aussi beaucoup chez les femmes. Tous les ans, durant le mois du Movember, avec toute mon équipe du Projekt Warszawa, on a instauré d’aller se faire tester. C’est une prise de conscience essentielle que je salue.