Après avoir accueilli 3 stars de la NBA cet été lors du All Parisian Game, Nike remet le couvert en relookant le gymnase Jean Jaurès du XIX arrondissement de Paris, bien connu des ballers sous le nom « Laumière » avec en guest star le futur Hall of Famer, Kobe Bryant.
La projection du court-métrage produit par Kobe Bryant en pleine reconversion, étant plus compliquée que prévue on passe directement au plat de résistance avec le Mamba talk.
Aux cotés de son ami et ancien partenaire Ronny Turiaf, Kobe Bryant a parlé de son obsession pour le jeu lors de sa période d’activité du basket et aussi de sa rivalité avec les joueurs français, Tony Parker et Boris Diaw. Remarques qui peuvent faire sourire quand on sait que Boris n’était pas tellement un obstacle sur le chemin du Black Mamba lors de ses conquêtes! On retient surtout que Kobe ne sais pas trop comment cerner ces personnages atypiques qui ne pousse pas l’esprit de compétition dans leurs travers. L’homme partage avec nous son soucis du détail et son approche méthodique du prochain match ou des milkshakes partagés à une heure du mat’ avec son pote Ronny. On apprend aussi, pour ceux qui ne le savaient pas déjà que Kobe, n’était pas le coéquipier le plus exemplaire, est-ce une facette qui lui a permis d’écrire sa légende, surement!
La mini conf de presse passée a laissé le temps à la régie de régler ses soucis techniques et dévoiler le très réussi « Dear Basketball », un court-métrage animé de cinq minutes retraçant son parcours et diffusé ce samedi en exclusivité en France. Oui, le Mamba se reconvertit en producteur de films.
Après quelques interviews, Kobe est revenu pour superviser les sessions d’entrainement composée des filles du CP18 ainsi qu’aux garçons de l’INSEP. Donnant la chance à ces jeunes joueurs tutoyant déjà le haut niveau de retirer 2-3 conseils au passage. On risque d’en retrouver quelques uns sur NBA TV très prochainement 😉
Extraordinaire dans la promesse, on a quand même accès à l’un des plus grand joueur de tous les temps, le terrain est magnifique, l’espace Tisci fait saliver, mais on reste sur notre faim côté quartier.
Crédits photo : Karen Mandau