Paris 2024 arrive à grand pas. Fans de l’olympisme que nous sommes nous ne pouvions rater l’occasion. Aussi nous nous sommes associés avec crescendo management afin de vous présenter quelques profils atypiques qui risquent de marquer ces J.O.
Deuxième arrêt, à la rencontre du handballeur Dylan Nahi.
Crédit photo : Daniel G. Baud
1) Salut, peux-tu te présenter en quelques phrases ?
Je m’appelle Dylan Nahi. Je suis handballeur professionnel. J’évolue au poste d’aillier gauche dans un club polonais : le Kielce Handball. J’ai 24 ans mais ça fait tout de même 7 ans que je joue professionnellement. La valeur n’attend pas le nombre des années, j’espère.
2) Comment as-tu découvert ta discipline ?
J’ai découvert le hand quand j’étais encore en Primaire, un peu par hasard. Je pratiquais le basket en club mais je me suis présenté à l’entraînement le mauvais jour. Je suis tombé fortuitement sur un entrainement de Handball. Les éducateurs m’ont proposé de rester participer à cette séance. Ça n’a pas dû me déplaire puisque je n’ai plus trop lâché ce sport depuis.
3) Quel est le plus grand défi que tu as dû surmonté sportivement parlant ? Ressens-tu une pression particulière avant les Jeux ?
J’avoue que j’ai connu pas mal de finales perdues ces dernières années. Et puis, j’ai eu le bonheur de remporter le titre de Champion d’Europe cet hiver avec l’Equipe de France. C’était devenu un petit défi personnel. Il fallait que je casse cette « malédiction » des finales en remportant celle-ci. Je me souhaite de ne pas m’arrêter là maintenant.
Les Jeux, c’est dans quelques mois. Ca n’est pas encore totalement palpable dans mon esprit. Bien performer en club, ça fait aussi partie de la préparation pour cet été. Du coup, je donne le meilleur de moi-même pour mettre toutes les chances de mon côté. En cas de sélection, je pourrai alors être à 100% focus sur les JO.
4) Quelle est ta vie en dehors des stades ?
En dehors des terrains, je réserve le gros de mon temps à ma famille. J’ai eu la chance d’être papa relativement tôt. Le sport à ce niveau réclame beaucoup de déplacements mais j’essaye de prêter main forte à ma femme dès que je peux avec mes enfants. Ma famille, c’est aussi un peu mon cocon que j’essaye de préserver au maximum. J’ai beaucoup d’autres passions : les jeux vidéo, la mode, les sneakers. C’est moins fort qu’à une certaine époque mais ça garde une belle place dans quotidien.
5) As-tu une passion cachée ?
Je n’ai pas vraiment de passion cachée. J’adore le sport en général mais j’avoue avoir un petit faible pour les ligues américaines : le Foot US, la NBA, etc Dans une autre vie, j’aurais trouvé sympa d’évoluer professionnellement dans l’un de ces sports.
6) D’où est-ce que ça te vient ?
Je pense que c’est le show à l‘américaine qui m’inspire tout particulièrement. En tant que joueur de hand, j’ai un petit côté showman. J’aime bien les actions spectaculaires. Le trashtalk, les highlights des ligues US, ça renforce le côté divertissement tout en connectant beaucoup avec le public.
7) Que représente la mode pour toi ?
La mode c’est un peu une fenêtre sur ce qu’on est à l’intérieur. C’est propre à chacun, tout en étant un outil de partage. Le style, les univers de marques, les codes vestimentaires communs. J’aime beaucoup la mode en général et la mode streetwear en particulier.
8) As-tu une marque préférée ?
Asics sans hésitation. C’est aussi mon équipementier sportif depuis que j’ai 15 ans. Le confort et l’innovation sont omniprésents dans ce qu’ils font. Là-dessus, ils arrivent encore à me surprendre très régulièrement.
9) Pour quelle raison ?
Ils ont cru en moi très tôt. Ça crée un lien particulier. Coté lifestyle. leur gamme s’étend de plus en plus. Ils ont fait plusieurs collab’ très stylés, notamment avec Kenzo. Moi qui adore la mode, ça m’a beaucoup enthousiasmé.
10) Tu as des adresses shopping à partager ?
Je recommande la boutique Son & Image sur Paris. C’est un vintage store avec des pièces uniques. J’apprécie également Meet Up Paris, un magasin de sneakers qui apporte une belle touche urbaine et lifestyle.
11) Peux-tu nous en dire plus sur les causes chères à ton cœur ?
J’ai un rapport à l’enfance assez marqué. Ayant eu un parcours assez précoce, j’ai parfois été confronté aux limites imposées par mon âge. Je voyais grand, et j’ai eu la chance que certains voient grand également pour moi, même si d’autres ont exprimé plus de retenu. J’ai à coeur de pouvoir transmettre cette expérience à la nouvelle génération, qu’ils croient en leur rêve. Si d’une façon ou d’une autre, je peux les aider à conforter leurs ambitions, c’est aussi une forme de victoire pour moi.