En couture, le foulard est à la base de l’artisanat des impressions de grande qualité. Il reprend du service en 2020, en faisant glisser effets et fonctions au-delà des gestes barrières.
Caroline Bayle a mis à profit la période de confinement pour observer et imaginer un accessoire idéal, aux multi-usages élégants, un accessoire réutilisable et respectueux du savoir-vivre distancié.
Son idée ? Concevoir un masque qui habille mais qui ne soit pas une simple coquetterie citadine, et encore moins un effet de mode opportuniste. Un masque pérenne qui (re)donne envie de s’habiller après des semaines de relâchement. La consultante a enrôlé sa propre mère, elle-même couturière, monté un petit atelier à domicile, sollicité marchands de tissus et couturiers ayant oeuvré pour les grandes maisons, et procédé à de multiples essais en testant formes et modèles sur plus de dix morphologies de visages féminins et masculins.
Baylandi revêt plusieurs fonctions gigognes, sept au féminin, trois au masculin, et sans que nul se doute alors qu’il s’agit d’un masque.
Plongé dans une gamme infinie de motifs au rythme de micro-collections confectionnées avec le plus grand soin dans des ateliers parisiens, proposé en séries limitées, les quarante références Baylandi se griffent du savoir-faire couturier français.