2ème personnalité de notre série Fam & Friends, dans laquelle nous vous faisons découvrir ces personnes qui composent l’univers du magazine . Quelles soient styliste, photographe,tatoueuse ou illustratrice toutes appartiennent à la grande famille du Closet magazine.
Voici Klak, tatoueuse émérite venue de Bruxelles que nous vous présentions il y a 2 ans de cela dans notre 3ème opus, retour vers le futur!
Texte Zab
Photo : Olli Bery (www.olli-bery.com)
Il y a quelques années votre dévoué rédacteur en chef découvre une tatoueuse amoureuse des baskets lors d’un voyage. L’année d’après alors que nous souhaitons insuffler un peu d’esprit féminin nous pensons illico à elle mais sommes incapables de la localiser. Heureusement, Émilie dite Klak ne passe pas inapercue.
Plutôt que de restituer ses propos à l’à peu près nous vous laissons découvrir ce talent brut, attachant et plein d’humour.
“Je m’appelle Émilie. J’ai 29 ans, je suis tatoueur depuis bientôt 10ans.
J’ai toujours été très attirée par les tatouages et les voyages. C’est au cours d’un séjour au Mexique que tout à démarré. J’y ai maladroitement piqué mes premières pièces. Après cela ce sont enchainées des années d’apprentissage, de tatouages, de voyages et d’échanges aux quatre coins du globe.
Il y a peu j’ai jeté l’ancre à Bruxelles, où j’ai ouvert mon propre salon (laperlatattooparlor.com). Il s’agit d’un espace d’échange créatif que se partagent le tattoo et une galerie d’exposition.
Je n’ai jamais souffert d’être une femme parmi les hommes. Pour moi le tattoo n’est pas un métier, c’est un mode de vie. Les femmes amènent un humour et une symbolique différente aux motifs traditionnels de tatouage. Le trait est souvent beaucoup plus travaillé avec plus de soucis de détails. On devrait choisir son tatoueur parce que l’on aime ce qu’il fait, son graphisme, son trait, ses couleurs… Sans accorder d’importance à son sexe.
Mon goût pour les sneakers vient du graff, du skate, des States et de tous les collectionneurs fanatiques que j’ai rencontrés sur ma route.
C’est lors de mon premier voyage au States que la fièvre est montée. J’avais trouvé des blazer limited “dia de muertos”, en cuir gravées. NYC, SF, L A, MEXICO CITY, BARCELONA, SINGAPOUR, BERLIN ,où que j’aille je suis à l’affût, je prépare mon plan shopping sneakers, je cherche la Perle rare mais souvent je suis déçue du manque de taille pour filles .
Pas mal de tatoueur ont déjà eu leur place dans des collabs, je trouve ça super cool. Il y a peu, j’ai participé à un évènement Puma à Milan, on a customisé des sneakers durant une soirée. C’est un bon support, et j’adorerais en refaire dans le futur!
Mes pantoufles c’est une paire de Nike running vintage. Sinon, si on m’enterre que se soit en Blazer. Même si j’ai beaucoup d’autres modèles. C’est ma favorite, j’en ai même une encrée. ”
Le lien entre le tatouage, la street culture et la sneakers culture est finalement assez évident en terme de génération aussi.
Cette artiste à multiple talent collabore actuellement avec le milieu du cinéma. Le cinéma Belge était en ce moment un des plus innovant, réaliste et beau.
Nous sommes conquis. La Perla est encrée dans nos esprits, nos cœurs et notre peau.