Paris est une capitale culturelle de l’occident en grande partie grace a son heritage colonial. Pas un jour ne passe sans qu’un nouvel événement ne se monte et pourtant parmi la multitude des manifestations rares sont celles qui trouvent grace a nos yeux, encore plus rares sont celles dont nous nous souviendrons!
Lorsque Jacques Chirac émet l’idée d’un musée dédie aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie et d’Océanien, beaucoup croit a une énième lubie du president pour ces arts empreint de mépris , seul contre tous, rares sont ceux a s’apercevoir que le monsieur maitrise son sujet. Le musée se veut le témoin du genie des civilisation non occidentale n’en déplaise au sieur Sarkozy.
97 expositions temporaires, 48 internationales, 300000 oeuvres et 129 publications plus tard, le musée du quai Branly fete ses 10 ans d’existence et la programmation est a la hauteur de ses ambitions notamment avec l’initiation a la culture marquisienne et l’affirmation de son identité a travers l’histoire de l’exposition MATAHOATA.
Au fil des allées du musée, on voyage des premiers contacts du 18eme siècle aux artistes occidentaux tels que Jacques Brel ou Paul Gauguin en exil. On y decouvre l’histoire, les légendes tel que Pakoko, l’interdiction des tatouages et le renouveau grace aux festivals de danse notamment.
L’exposition MATAHOATA au quai Branly nous réconcilie avec les musées parisiens si chiche et si imbus d’eux meme.