La flamme de Melvin Landerneau

Paris 2024 arrive à grand pas. Fans de l’olympisme que nous sommes nous ne pouvions rater l’occasion. Aussi nous nous sommes associés avec crescendo management afin de vous présenter quelques profils atypiques qui risquent de marquer ces J.O. 

Deuxième arrêt, à la rencontre du volleyeur Dylan Nahi.

Crédit photo : Daniel G. Baud

Salut, peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Je suis Melvin Landerneau et j’ai 26 ans. Je pratique le cyclisme-sur-piste au niveau international. Je viens de la Martinique. C’est un peu là que tout a commencé. Mon quotidien aujourd’hui, c’est de m’entrainer au Centre Fédéral de Saint-Quentin en Yvelines et de préparer pas mal de grosses échéances pour cette année 2024. 

Comment as-tu découvert ta discipline ?

Ca s’est fait assez naturellement. J’ai commencé par le cyclisme sur route assez jeune pour suivre les pas de mon grand-frère. Mes premières sessions sur pistes sont arrivées vers l’adolescence. C’était un bon moyen de continuer de s’entrainer pendant l’hiver. J’ai fini par persister sur la piste jusqu’à progressivement ne faire plus que ça et atteindre le haut niveau.

Quel est le plus grand défi que tu as dû surmonté sportivement parlant ? Ressens-tu une pression particulière avant les Jeux ?

J’ai subi pas mal de blessures ces dernières années. Il m’a fallu beaucoup de travail et de persévérance pour retrouver mon niveau et revenir encore plus fort. Je suis finalement assez fier d’avoir pu relever ce défi. Il a fallu que j’aille 

Les Jeux à la maison c’est sûr que ça apporte son lot de pression ! On ne va pas se mentir, en tant que français, on ressent forcément une agitation particulière autour de nous. Pour l’instant on reste concentré sur le vélo, sur notre travail, c’est ce qui pourra nous mettre dans les meilleures conditions.

Quelle est ta vie en dehors des pistes ?

En général, ma priorité est de passer du temps avec mes proches lorsque j’en ai l’occasion. J’aime bien me détendre en jouant aux jeux vidéo ou en écoutant de la musique. J’avoue que je commande assez souvent de nouvelles sneakers… c’est mon petit péché mignon. 

As-tu une passion cachée ?

J’aime beaucoup cuisiner. Quand j’ai le temps le faire, ça me libère l’esprit et ça stimule mon côté créatif. De toute façon, une bonne alimentation est indispensable pour le sport que je pratique. Je joins finalement l’utile à l’agréable, en le faisant. 

Ca t’est venu comment ?

Lorsque les exigences sportives ont commencé à s’élever, je n’ai pas trop eu le choix. Il a fallu que je prête plus attention à ma façon de m’alimenter pour continuer à progresser. J’y ai finalement beaucoup pris goût. Marier les saveurs tout en préservant le côté « healthy » est devenu une forme de vocation du quotidien que j’essaye de cultiver. 

Que représente la mode pour toi ?

Pour moi, c’est une forme de mode d’expression. Je suis d’une nature assez introvertie. Par l’attention que j’applique à ce que porte, je fais passer certains messages : mes intentions, mes humeurs, etc. C’est une bonne façon d’aligner mes pensées, d’entrer en cohérence avec les émotions qui me traversent. 

As-tu une marque préférée ?

C’est difficile de n’en choisir qu’une car beaucoup ont des valeurs auxquelles je m’identifie. Au quotidien je porte souvent les marques Jordan, Nike ou Adidas. Ca m’arrive aussi d’être particulièrement admiratifs de collections comme celle produite par le Coq pour les JO. Je suis assez ouvert finalement. 

Pour quelle raison ?

Tout d’abord, je suis très fan de sportswear et tout particulièrement de sneakers. Chaque collab a son histoire. Parfois, ce sont de grands athlètes qui donnent leur nom à une ligne textile ou à une paire spécifique de baskets. Il y a souvent des parcours inspirants en toile de fond. Au delà du côté commercial, ça donne un peu plus de sens à ce que l’on porte et aux valeurs qu’on défend. 

Tu as des adresses shopping à partager ?

Je recommande le magasin SNS dans le 2ème arrondissement. C’est un sneakers store assez reconnu de Paris. Il offre un large choix de paires souvent difficiles à trouver dans le commerce.

Peux-tu nous présenter une cause chère à ton cœur ? 

J’essaye de ne pas oublier d’où je viens. J’ai à cœur de pouvoir accompagner du mieux possible les jeunes cyclistes de chez moi (ndlr : la Martinique) pour leur permettre de s’épanouir sportivement et viser, peut-être pour certains, une carrière au Haut-Niveau. Il y a un gros gap d’accompagnement et d’infrastructures que j’ai envie d’aider à combler.