Cet Hiver 2019 est l’occasion du lancement de Second Life, la collection durabe Woolrich conçue par Jeff Griffin du studio de design éponyme basé au Royaume-Uni sur la côte Atlantique et à l’empreinte carbone neutre.
Des proportions revisitées et une palette de couleurs vives sont les instruments avec lesquels les deux marques fusionnent leur passion et leur savoir-faire pour l’outwear. La fonctionnalité des éléments de cette collection est mise en avant grâce à des vêtements réversibles, une parka qui se transforme en poncho en un clin d’œil et des poches surdimensionnées inspirées des manteaux emblématiques issus des archives de la marque Woolrich.
Griffin conçoit méticuleusement des vêtements qui allient la forme, la fonction et la mode à sa passion pour la technologie et la durabilité. Combiné à l’expertise que Woolrich a acquis en tant que marque de vêtements dédiés à l’outdoor depuis 1830, le résultat est une collection indéniablement tournée vers l’avenir tout en restant ancrée dans la tradition.
Environ 200 litres d’eau sont utilisés dans le processus de teinture, qui ne produit que 1 kg de tissu et entraîne près de 20 % du gaspillage mondial d’eau. Pour lutter contre ce problème, Griffin a collaboré avec le fabricant de tissus techniques pour vêtements de sport du nord de l’Italie, Majocchi, afin de créer un procédé innovant : la production d’un tissu imprimé et non teint n’impliquant ainsi aucune utilisation d’eau.
Grâce à un partenariat avec Seaqual, une organisation qui lutte avec passion contre la pollution plastique marine, cette collection utilise également des tissus fabriqués à partir de plastique recyclé récolté sur les côtes espagnoles, où les déchets marins sont prélevés par 1 500 pêcheurs et transformés en polyester 100% recyclé. La traçabilité a été soigneusement étudiée et, bien qu’il reste encore un long chemin à parcourir, ce type d’innovation contribue à la préservation des océans et ouvre une nouvelle voie – tant pour l’industrie que pour les consommateurs.
Exclusivement créé pour cette collaboration, tissé au lac de Côme et fabriqué à Bergame, en Italie – le tissu Eco Ramar réduit la consommation d’eau de 80%. Composé de coton biologique et de nylon italien recyclé, la décision calculée d’imprimer au lieu de teindre ce tissu classique Woolrich – est une mesure majeure d’économie d’eau. Un bonus supplémentaire est l’utilisation de coton biologique qui garantit aussi l’absence de pesticides.
Au cœur de cette collection se trouve le concept d’économie circulaire. L’objectif est d’éliminer le gaspillage en transformant les restes de l’industrie textile et la surproduction des usines en vêtements fonctionnels, intéressants et faciles à porter.
Par leur longévité et leur réutilisation, l’économie circulaire soutient également l’emploi de tissus de haute qualité.
L’inspiration de cette capsule à partir des archives de Woolrich se caractérise à la fois par l’utilisation de l’imprimé iconique de la marque, le fameux Buffalo Check et ses emblématiques carreaux rouges et noirs, mais également par l’usage de la laine (fabriquée aux Etats-Unis à partir de surplus de stock). Les tissus utilisés dans cette capsule proviennent de fournisseurs italiens haut de gamme. Ils sont respirants, imperméables et en parfaite harmonie avec la philosophie déjà ancienne de Woolrich : Garments with a Purpose/ le concept de « vêtement avec un objectif ».