Il y a de cela 2 ans, notre reporter Africa Bambataa déterrait pour nous une marque de sneaker tombée sur le champ de bataille de notre enfance.
LeCloset #4 regrettait Pony du Bronx disparue de nos radars depuis trop longtemps à notre goût.
Nous sommes en 1972, New York City était en train de sombrer dans le désordre social, les squats, la guerre du Bronx. Tiraillé entre le punk et le disco annonciateur du « Summer of Sam ». Au milieu de ce chaos, une marque émerge avec une attitude à la« lache rien » New Yorkaise. Pony est fondée par Roberto Muller dont le rêve était d’établir un footwear authentique, fonctionnel avec un zeste d’impertinence. Pébliscitées par la rue, elles sont un pilier du jeune mouvement Hip Hop. Au sommet de sa gloire dans les 80’s, Pony passe des bas quartiers de Brooklyn à Madison Avenue avec une floppée d’athlètes plus talentueux et hors-normes les uns que les autres. De Muhammad « The GOAT » Ali à Darryl « Chocolate Thunder » Dawkins, les titres et les distinctions se multiplient. Comme beaucoup de marques à l’ascencion fulgurante, l’arrivée de Nike va mettre fin à ce phénomène poussant Pony dans les méandres des souvenirs des vieux de la vieille. Après quelques tentatives de retours avortées, la marque semble avoir trouvé la bonne stratégie à l’orée de ses 40 ans à coups de modèles rétros et de collabs osées comme celle avec les précoces Dee and Ricky.